mercredi 9 décembre 2009

textes

Des chairs brulées

Sous les fers et sous les braises, des pleurs de libre-arbitre se font écho. Des mots plus brûlants montent toujours plus haut. Tandis qu'au sol ne reste que des miettes d'idéaux. Tout juste consumées et déjà recrachées. Sous les fers des uns, les braises des autres. Les braises des uns brûlent les fers des autres.

(?)

Soit tu rases les murs soit tu t'y cognes. Les bâtir sans le savoir les rend plus durs, les fissures plus rares. De certitudes qui semblent émanciper en vers récités, on aura toujours une bonne raison de longer les murs. Sans trop regarder derrière, sans trop regarder en soi.
A quoi bon construire des ponts pour gagner du temps, juste oublier ou affirmer une quelconque identité?
Trop de fois noyé ou désorienté, quitte à se méfier de l'eau qui dort autant se méfier de celle qui coule sous nos pieds.